Antonin, Arthur et Baptiste

Antonin, Arthur et Baptiste

29 novembre 2016

Moment de grâce...

"Cher Saint Nicolas
OU tout ce que je voudrais te demander aujourd’hui, maintenant que je suis grande, parait-il..

Si tu les avais vus, Saint Nicolas.
Tellement appliqués. Des traces de marqueurs sur les doigts. A chercher l’inspiration en suçotant leur crayon.Certains savaient tout de suite, d’autres cherchaient en fronçant les sourcils.Mais au final, ils l’ont tous écrite, leur lettre.

Il y a de la « Reine de Neige » dedans, du Peppa Pig, des duplos comme quand j’étais petite. Il y a des jeux vidéos dont je connais rien. Il y a des chaussures de foot et des maillots de joueurs dont les noms m’échappent. Il y a des poussettes de poupées, des livres d’un petit sorcier. Et entre les lignes, tellement plus que des jouets.

Moi aussi, Saint Nicolas, j’ai écrit ma lettre. Je l’ai mise devant la cheminée, avec celles des enfants. Moi j’étais dans le clan de ceux qui savaient tout de suite ce qu’ils voulaient.
Une journée au spa. Des heures de baby-sitting, beaucoup d’heures de baby-sitting. Des trucs de fille. Du thé. Des serviettes rayées. Du parfum.

La nuit dernière, tu es venu chercher nos lettres. Tu as laissé des bonbons pour les enfants, des nics-nacs pour Pimprenelle (parce que sa mère psycho-rigide refuse de la voir manger des bonbecs à 18 mois)  et du chocolat pour moi, parce que les chiques, moi, j’aime pas ça.
 Et ce matin…
Comme quand j’étais petite. Me réveiller et trouver des surprises devant la cheminée. A ne pas réfléchir trop longtemps pour savoir comment tu fais pour atterrir pile sur le toit, pour passer dans une si petite cheminée avec ta si grande mitre, pour pas salir ton beau manteau rouge, pour visiter tant de maisons avec un seul âne et ton grand âge, en une nuit à peine.

A l’époque, quand j’ai eu, d’un coup sec et brutal, la réponse à toutes ces questions que je ne voulais pas trop me poser, et qu’une copine qui ne rêvait déjà plus me l’a déballée tout de go, mon enfance a perdu quelques plumes. A l’intérieur, il y a eu des larmes et des rêves qui ont fané, comme les ballons d’anniversaire flétris qui n’ont plus assez d’air pour voler.
Tu as tourné les talons de tes bottes, remballant tes chiques et tes claques dans ta hotte, prenant sous le bras ton âne, ton père Fouettard, et ta crosse clinquante.
Tu es parti vers d’autres enfants, sans te retourner vraiment.

Et tu m’as beaucoup manqué pendant toutes ces années. Même si c’était hier encore. Ta mitre bien plantée, ta crosse sur le côté, ta barbe au vent. Ton petit signe bienveillant, avec cette grosse bague rouge sur tes gants blancs. Toi qui savais tout, qui étais partout. Et qui rendais possible tous nos rêves, gardien de nos imaginaires, de nos ciels, de nos fantaisies. De notre insouciance folle.

Quand je suis devenue une grande madame, et qu’on a construit notre maison du bonheur, on l’a bâtie autour d’une cheminée. Pour réchauffer les joues et les sourires en hiver.  Pour donner un coeur qui palpite à notre chez-nous. Mais aussi pour toi, Saint Nicolas. Pour que tu puisses venir déposer, au milieu des poupées, des jeux vidéos, des mandarines et des duplos, des rêves encore plus grands de chevauchées fantastiques sous les étoiles, de voyages à dos de nuage, d’usines de massepain et de joyeuses bandes de lutins.

Et te voilà de retour, fidèle au rendez-vous. Ta barbe n’a pas pris un poil blanc. Tes genoux ne craquent pas davantage quand tu t’abaisses, ton âne rechigne toujours à avancer, ton Père Fouettard nous fait toujours autant trembler. Même tes joues sont toujours aussi douces et tes promesses aussi grandes. Tu n’as pas vieilli, Saint Nicolas, et quand je te retrouve, moi, je n’ai pas grandi.
Tu es ressorti tout droit de mon enfance,  gardien fidèle de mes rêves, sans une trace de suie ou une once d’amertume.

Alors chez nous, Saint Nicolas, tu es une star. On t’attend. On parle de toi. On chante tes chansons. On invente tout ce qu’on ne sait pas de ta vie et de ta famille. On rentre pas trop dans les détails, comme on fait d’habitude pour tout le reste, parce que décidément, il y a bien trop de mystères. Et il ne faudrait pas que les mystères tuent le rêve. Alors on rêve. Tout haut et ensemble.
Chez nous, pas besoin d’être sage comme un petit mouton pour que tu viennes. Juste d’y croire très fort. Et crois-moi, chez nous, ça y croit sec. A tous les âges et à tous les étages.

Alors voilà Saint Nicolas, mea culpa pour ma lettre de grande madame pourrie gâtée, qui a envie d’un spa et de trucs de fille. En fait, c’est pas vraiment ça que je souhaite te demander.

Si tu es aussi magique que tu en as l’air, génie bien de chez nous sorti d’une bouteille de bière, tu peux peut-être réaliser mon souhait un peu spécial.
En fait, je voudrais que tu ne viennes pas. Enfin si, mais pas tout de suite. Pas trop vite.
Parce que même si ta venue allume de bien jolies étoiles dans les yeux de mes enfants, peut-être que t’attendre est encore plus beau. Rêver ton arrivée. Décompter les dodos jusqu’au grand soir. Espérer la plus jolie des fêtes.

Et puis parce que le grand soir, même s’il sera magique, il passe si vite. On déballe tout, on laisse fondre le chocolat sur les doigts, on enlève les petits fils des mandarines.Et puis c’est fini.
Parce qu’à force d’attendre toujours plus loin, on finit par oublier le maintenant et l’ici.

Et voir mes enfants te chanter à tue-tête, te réclamer dans la cheminée, te rêver le soir en s’endormant le pouce en bouche, c’est ça, finalement, le plus joli de tout. Leur enfance, encore toute intacte, toute insouciante, qui se déroule en toute joie. Ici et maintenant.
Alors oui, Saint Nicolas, ne viens pas trop vite. Laisse-nous un peu profiter de tout ça. Laisse-les déguster leurs nic-nacs. Leur impatience. Leurs morceaux d’enfance.
Parce que demain, dans un an, ou après… inch’allah comme on ne dit pas chez toi…

Alors aujourd’hui, là, maintenant, tout de suite, t’apercevoir au bout du couloir me rappelle combien leur joie est précieuse, et combien entre les nuits en pointillés et les journées en hachuré, il est si bon d’en profiter…"

Cet article n'est pas de moi... mais il est de moment de grâce où la vie nous prête les mots d'un autre...merci !

27 novembre 2016

26 novembre 2016

La Saint Nicolas du foot : "moi aussi veux aller près de Saint Nitotolas"




 Il chante de tout son cœur notre petit Baptiste "et tlalala" !
Il a profité à fond de la soirée ! ca faisait plaisir à voir ! Encore merci à Manon qui l'a chouchouté toute la soirée !!!


18 novembre 2016

Les perles du mois de novembre 2016

A la mer...
Arthur : "Maman, tu as oublié de mettre tes gluten" (mitaines) -;)))
Arthur "On s'est fait emmerdé par la mer" (encerclé)

Arthur, tu sais ce que c'est du lard ??? "Oui c'est un tout petit petit lézard"

Arthur : "maman, tu sens trop bonne !"

Arthur qui apprend à distinguer le "p" du "t" mais qui se trompe parfois ce qui donne : "p" comme dans "portue" (tortue !!) -;)))

Arthur "Je crois que c'est parce que Baptiste crie la nuit que les moustiques viennent le piquer" -;)))

Arthur "Ben si, c'est moi qui ai été adopté, pas toi Antonin, car on a regardé mon album photos et j'ai été adopté [hospitalisé]-;))) pour une bronchite quand j'étais petit"

Antonin, dans un autre style, "mon meilleur moment des vacances c'était être dans de l'eau chaude et amadouer les filles avec mon surf" ?!!!

Antonin : "Manon, je vais aux toilettes tu peux jouer avec Baptiste si tu veux". Ensuite Manon : "tu en as mis du temps" et Antonin de répondre "c'est normal, quand je vais aux toilettes je savoure" ?!!!!

Et Baptiste... après l'école, il répète en boucle "toutes les mamans travaillent" -;))) ou le matin dans notre lit "suis pas pressé, moi" -;))) Ou encore, quand ca l'arrange "retourne ba-bas [là-bas] maman" , "J'ai dit non moi", "Manon viens!" "Arthur, donne" "Bus, attends-nous". Ou encore de la communication sécurisée : "A dit oui Maman ? "!

17 novembre 2016

La fable du lièvre et de la torture revisitée par Arthur


Arthur a appris le "f" et donc le mot "fable" à l'école !
"Ben, tu vois maman une fable c'est comme l'histoire du lièvre et de la tortue :
Le lièvre, il fait son malin... il dit bonjour à tous ses copains sur le circuit...
Et le mec, il a déjà levé son drapeau à damiers... et c'est la tortue qui gagne ! Tu vois, faut jamais faire le malin-;))))"
On a encore du travail pour que Jean de la Fontaine ne se remue pas trop dans sa tombe !

16 novembre 2016

Arthur chez le dentiste... presque détendu -;)))


Il va devoir mettre un appareil dentaire notre petit Arthur, mais il faut attendre que les molaires soient sorties pour le fixer... ouf on peut attendre encore un peu !

8 novembre 2016

La rentrée à l'école de notre petit dernier !!!






Dur dur, tant pour Baptiste que pour Maman -;))))  Mais globalement, ca s'est bien passé... il reste impressionné, proche de l'instit et il n'ouvre pas la bouche mais... ca va aller ! Il a adoré le moment collation, sur les petites chaises avec ses tartines de choco et sa gauffre ! Il s'est bien amusé aussi à la récré dans la cour ! Et puis... le top du top le retour avec Papy et Mamy venus le chercher à 2 à midi ! Par contre, les angoisses remontent le soir et lui qui pleurait pour aller "faire dodo maintenant" à 19h30, ne parvient pas à fermer l'oeil avant 21h00 et à condition qu'on reste près de lui ! On croise les doigts pour que ca passe vite -;))))

7 novembre 2016



 Fini le petit trajet du matin seul avec maman pour aller retrouver le nid douillet et les copains chez Patricia !!!! Ca va tellement nous manquer !!! Les au-revoirs furent déchirants !!!
 Du coup, Antonin et Arthur ont spontanément fait un dessin chacun pour Patricia et ont aidé Baptiste à en faire un -;)))


On n'oubliera pas Patricia et sa maison où "on danse, on rit aux éclats et surtout, où on s'aime" !